Piercing

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HISTOIRE

Le piercing à l’arcade est  très répandu, surtout chez les plus jeunes. Il est cependant récent puisqu’il y a aucune trace de ce piercing dans d’autres civilisations, sans doute à cause de sa fragilité au niveau des rejets.

EMPLACEMENT

L’emplacement le plus courant se situe au coin extérieur de l’œil. On place le bijou légèrement de biais (environ 35°), en suivant la courbure du sourcil de façon à donner du « mouvement« . Un piercing placé trop bas à tendance à donner un effet d’œil qui tombe. Placé trop droit, il donne un effet plus strict.

Il est également possible de le placer près de la base du nez ou bien à l’horizontale au dessus du sourcil. Dans ce dernier cas, les risques de rejets déjà élevés sont augmentés.

BIJOUX

Durant la cicatrisation, il est préférable de porter un micro-barbell courbé muni de boules. L’anneau permet un nettoyage plus aisé mais l’on a tendance à beaucoup plus s’accrocher. Les spikes sont à proscrire durant cette période en raison du risque d’accrochage. La taille idéale est fonction de l’épaisseur du sourcil ; 8 à 10mm.

Après cicatrisation, les bijoux à privilégier sont les anneaux, les micro-barbells et les fers à cheval, bien que d’autres types de bijoux soient possibles de façon occasionnelle.

HISTOIRE

Le piercing de la langue était pratiquée sous forme rituelle par les Mayas et les Aztèques en Amérique centrale, et par les tribus Haida, Kwakiutul et Tlinglit du nord-ouest américain. Les Shamans perçaient leur langue pour offrir leur sang aux dieux.

Au moyen et extrême Orient, les fakirs sont aussi connus pour se percer temporairement la langue et autres endroits.

Contrairement à ce que l’on peut penser, ce piercing est le moins douloureux de tous. Un nombre important de terminaisons nerveuses se trouve sur le bout de la langue, mais la partie médiane est très peu nervée.

A SAVOIR

La légende qui veut qu’une perte du goût soit occasionnée est totalement fantaisiste et impossible. En effet, les papilles gustatives sont situées sur toute la surface de langue selon quatre zones (acide, salé, sucré et amer). Il est donc impossible en plaçant un bijou sur une si petite surface qu’il y ait la moindre perte de goût.

En général, la langue enfle dans les heures qui suivent le perçage, et ce pendant quelques jours. Il apparaît alors des symptômes proche d’une angine : ganglions, difficultés à déglutir et parfois à parler, coloration de la langue (blanchâtre tirant vers le verdâtre les jours suivants). On note également un accroissement de la quantité de salive, parfois mêlée à du plasma plus épais et blanchâtre qui s’écoule de l’orifice situé sous la langue. Bien entendu cet écoulement est absolument sans danger, le plasma composant la majorité de notre sang.

Il est également possible de ressentir une gêne, comme d’avoir un petit pois constamment sous la langue (la boule inférieure). Cette gêne durera quelques jours et pendant cette période, il est recommandé de manger un peu plus liquide que solide.

Dans des cas très rares, la langue peut prendre une coloration noire au bout 2 à 3 jours. Il s’agit d’un hématome sans aucun danger qui disparait de lui-même en quelques jours. Cela peut se produire si le piercing n’est pas réalisé assez rapidement ou si la pince utilisée pour tenir la langue est trop serrée.

EMPLACEMENT

L’emplacement le plus courant se situe sur la partie médiane de la langue à environ 2-3 cm du bord. Le frenulum situé sous la langue ne doit pas être touché et ce piercing doit donc être réalisé du dessous de la langue vers le dessus. Il est possible de placer plusieurs piercings l’un derrière l’autre ou bien sur les cotés selon la morphologie. Pour résumer, plus vous pouvez tirer la langue et plus vous pouvez en mettre mais dans tous les cas, seul un professionnel pourra vous l’indiquer en la regardant.

Il n’y a que deux raisons pour lesquels on peut vous déconseiller ce piercing. La première est que les deux veines situées sous la langue sont trop rapprochées et/ou proéminentes. La seconde est que le frenulum est très développé et vous empêche de sortir la langue de plus de 2cm de la bouche ; tout d’abord parce que le piercing sera difficilement réalisable par manque d’accès, ensuite parce que le frottement du bijou sur le frenulum peut devenir gênant. Ces deux cas sont relativement rares et le piercing de la langue est généralement sans aucun danger (à condition de respecter les conseils).

BIJOUX

Durant la cicatrisation, on place généralement un barbell assez long (20-22mm) afin de prévoir le gonflement généralement constaté. Ensuite, on peut raccourcir la taille à environ 14-16mm (tailles classiques). Le piercing de langue peut être élargi très facilement pour accueillir des barres plus épaisses (jusqu’à 5mm). Pour éviter d’abimer l’émail des dents, nous recommandons le port de boules en acrylique et/ou de barres en bioplast pour tous ceux qui « jouent » avec leur piercing.

CONSEILS PRÉ-PIERCING

Comme pour tous les piercings, nous recommandons de ne pas consommer d’alcool les jours précédents l’acte, ce qui est encore plus vrai avec le piercing de langue. En effet, l’alcool a tendance à créer un œdème beaucoup plus facilement.

Nous vous conseillons de commencer un petit traitement la veille de l’acte. Sans ordonnance et très peu couteux, il vous aidera à raccourcir le gonflement de la langue. Demandez bien évidemment conseil à votre pharmacien mais la seule contre-indication est l’allergie à l’ananas (c’est quand même rare !).

  • Achetez une boîte de 80 comprimés d’Extranase© et prenez-en 4 le matin, le midi et le soir au cours des repas (à commencer la veille). Cet anti-inflammatoire à base de plante est très efficace et est souvent prescrit pour les opérations des dents de sagesse.
  • Achetez deux doses d’Arnica en homéopathie (dosage 9ch). Prenez une dose complète la veille. Comme toujours avec l’homéopathie, décalez la prise d’un repas d’au moins 2 heures et ne consommez pas de menthe dans ce laps de temps (pas de chewing-gum par exemple).

HISTOIRE

La perforation de la lèvre pour y insérer un bijou est très largement répandue dans le monde. Toutefois, seules deux tribus y placent un anneau, les Dogons au Mali, et les Nubas en Éthiopie. Pour les Dogons, le piercing de lèvre relève d’une signification religieuse. Ils pensent que le monde a été créé par un esprit ancestral, « Noomi », qui tissait un fil entre ses dents, et qu’à la place du fil vint la parole.

Toutes les autres perforations labiales à travers le monde sont munies de labret de bois, d’ivoire, de métal et même dans certains cas, de quartz. Dans certaines tribus d’Afrique centrale, le piercing est très largement élargi afin d’héberger un plateau de bois ou d’argile.

Pour les Aztèques et les Mayas, ce piercing était réservé aux hommes des castes supérieures qui portaient des labrets en or très ouvragés en forme de serpent ou bien incrustés de jade ou d’obsidienne. En Aztèque, le labret se nomme «Tentetl».

Les femmes de la tribu Makololo de Malawi portent un plateau à la lèvre supérieure nommé «Pelele». Lorsque le Docteur Livingstone demanda au chef de la tribu la raison de cette pratique, celui-ci répondit fort étonné :

«Par esthétisme ! C’est la seule belle chose qu’ont les femmes. Les hommes ont de la barbe, elles non. Quel genre de personne serait-elle sans Pelele ? Elles ne seraient pas des femmes à part entière.»

Ceci démontre bien que l’esthétisme n’est finalement qu’une question de culture.

EMPLACEMENT

Tout le contour de la bouche peut être percé. S’il n’est pas placé centré sous la lèvre inférieure, il prend différents noms :

• Angelbites : deux piercings symétriques des lèvres supérieures
• Caninebites : quatre piercings labrets décalés symétriques des lèvres supérieures et inférieures
• Cyberbites : un labret accompagné d’un Médusa
• Labret décalé : contrairement au labret « classique » n’est pas centré sur la lèvre inférieure, mais réalisé sur un coté
• Labret vertical : un micro-barbell passant à l’intérieur de la lèvre
• Madonna, Monroe ou Mouche : un piercing décalé de la lèvre supérieure
• Médusa : un piercing réalisé au niveau du philtrum, fossette au milieu de la lèvre supérieure
• Snakebites : deux piercings symétriques des lèvres inférieures
• Spiderbites : deux piercings côte à côte des lèvres supérieures, plus rapproché que dans le cas d’un Viperbites
• Viperbites : deux piercings côte à côte des lèvres supérieures, plus écarté que dans le cas d’un Spiderbites

L’emplacement précis du piercing est également déterminé par le type de bijou porté. Si l’on veut porter un anneau, il est préférable de réaliser le piercing près de la lèvre de façon à placer un anneau de petit diamètre. Par contre, si l’on veut placer un labret, il est recommandé d’éviter de percer trop près de la lèvre pour que la partie interne du bijou ne touche pas les dents.

BIJOUX

Comme expliqué juste avant, on peut placer durant la cicatrisation, un anneau ou un labret. En cas de pose d’un anneau durant la cicatrisation, une période d’adaptation est nécessaire (on a tendance à baver un peu lorsqu’on boit). Pour les labrets, il est indispensable d’utiliser une assez grande taille car la lèvre gonfle fréquemment durant les premiers jours. Après cette période, le labret dépasse, ce qui est le processus normal. Une fois cicatrisé, on peut placer également un fer à cheval ou une spirale. Nous recommandons fortement l’utilisation de bijoux en BioSafe pour tous les piercings buccaux; cette matière évite bien des désagréments possibles de ces piercings.

HISTOIRE

Le piercing microdermal est l’abréviation de “micro-transdermique implant” en anglais. Il est apparu aux Etats Unis dans les années 2000. Il est également appelé piercing microdermique, abréviation de “micro-transdermique” en français. Ce piercing est l’évolution du micro-piercing (petits anneaux de surface, et du piercing de surface).C’est, en fait, un implant transdermique.
Le microdermal est une véritable révolution dans le monde du piercing. Le taux de rejets est faible par rapport aux piercings de surface. De plus, on peut les implanter rapidement à peu près n’importe où sur le corps.

LA POSE DU PIERCING MICRODERMAL

La pose du piercing microdermal prend généralement plus de temps que la pose de tout autre piercing. Elle se fait généralement au “dermal punch”, une sorte d’aiguille plus ou moins grosse permettant de creuser la peau, comme du carottage. On creuse la peau par le dessus, puis en avant, puis en arrière, afin de préparer le trou qui accueillera la base du piercing microdermal. La technique semble être barbare, mais la douleur est largement supportable et beaucoup moins intense que ce que l’on peut imaginer, c’est même surprenant ! Le bijou est ensuite inséré dans le trou à l’aide d’une pince spéciale permettant de le tenir par le bout. La pose peut également se faire au scalpel ou à l’aiguille.
Il est ensuite tout à fait possible de retirer le bijou au scalpel, ne laissant qu’une petite cicatrice à peine visible. Si le bijou du piercing microdermal est arraché par inadvertance, il est possible de le remettre en fonction de l’élasticité de votre peau et du choc subit. Si cela arrive, il faut bien vérifier qu’il épouse toujours la surface de la peau après l’avoir de nouveau inséré et qu’il ne soit donc pas de travers. S’il est de travers, le risque de rejet frôle les 100% par la suite.

HISTOIRE

Le piercing du nez est très ancien. On en retrouve des traces écrites datant de plus de 4.000 ans dans la Genèse. Il a été pratiqué à l’origine par les Berbères et les Beja en Afrique, et les Bédouins en Moyen-Orient. Il a été importé de ces régions au XVIème siècle en Inde et au Pakistan par les empereurs Moghuls.

Dans ces régions, il est communément pratiqué à gauche car associé à Ayudevra en médecine indienne, c’est à dire aux organes de reproduction féminins. Il est censé accroître la fertilité et diminuer les douleurs dues à la grossesse.

En Occident, il a vu son apparition vers la fin des années 60 avec les Hippies revenus d’Inde. Récupéré par le mouvement Punk dans les années 70, il était l’un des emblèmes de la rébellion contre les valeurs conservatrices.

Il a été réalisé trop souvent au « pistolet » avec des répercutions extrêmement néfastes telles que : douleur aiguë et persistante due au choc, blessures courantes de la cloison nasale (bijou de lobe non adapté), infections (appareil non stérilisable)…

EMPLACEMENT

L’emplacement idéal se situe dans le « petit creux » situé au dessus de l’aile du nez (partie antérieure du cartilage de la cloison de la narine), en suivant le sillon circulaire démarrant à la base du nez près de la narine. En effet, si toute l’aile du nez peut être percée, l’emplacement idéal se trouve à la jonction de trois cartilages, ce qui permet une cicatrisation plus rapide ; sans parler d’esthétique bien évidemment. C’est une partie du corps très délicate. Elle est composée de trois couches successives de peau, de cartilage (qui cicatrise plus lentement) et de muqueuse.

BIJOUX

Que ce soit durant la cicatrisation ou après, les bijoux idéaux sont les studs de nez, les anneaux ou les fers à cheval. L’inconvénient des studs pendant la cicatrisation est que, ne possédant pas de système de fermeture à proprement parlé, il est possible de les perdre, le piercing se refermant très vite. Si cela se passe pendant la nuit, on peut tout à fait ne pas s’en rendre compte immédiatement.
Le bijou préféré doit rester le stud de nez en « tire-bouchon »; sa forme est la plus adaptée à ce piercing.

HISTOIRE

C’est le piercing le plus répandu chez les femmes avec le nez et les lobes bien entendu. Certaines sources affirment qu’il est pratiqué depuis très longtemps mais les seules traces précises se retrouvent à Hawaï durant la deuxième Guerre mondiale. On peut donc déduire qu’il s’agit plutôt d’une invention très moderne.

Il doit sa popularité à Christy Turlinton et Naomi Campbell qui furent les premières célébrités à arborer leur nombril percé. Peu de temps après, ce fut le tour de Madonna, Cher et Janet Jackson. Avec de telles modèles, la mode fut très rapidement lancée.

Il est long à cicatriser en partie à cause de son emplacement qui recueille la transpiration et qui est souvent couvert.

EMPLACEMENT

Le nombril requiert une forme particulière. Il doit être creux et un « replis » est préférable pour limiter les risques de rejet.

On place généralement le bijou dans la partie supérieure (ce qui est le moins gênant lorsqu’on s’assoit par exemple) mais il est possible de percer la partie inférieure ou même les côtés.

BIJOUX

Durant la cicatrisation, on peut placer un anneau ou une banane de nombril. Là, deux « écoles » s’affrontent chez les perceurs. Si l’anneau possède l’avantage de pouvoir tourner entièrement et donc de permettre un nettoyage plus poussé, il a la fâcheuse tendance à se placer sur le côté à cause des vêtements, l’obligeant à cicatriser de « travers ». Nous sommes donc plus favorables à la pose d’une banane, à condition d’apporter une attention particulière lors des soins.

Une fois le piercing cicatrisé, la banane est le bijoux favoris mais on peut également porter des spirales.

Les tailles les plus courantes sont de 8 et 10mm de longueur.

HISTOIRE

La pratique du piercing à l’oreille se retrouve partout dans le monde depuis les temps anciens, particulièrement dans les cultures tribales. On pense que les anciennes tribus, qui croyaient que le métal garde à distance les esprits maléfiques, se perçaient les oreilles afin que les esprits démons ne puissent les posséder. Des momies avec les oreilles percées ont été découvertes, y compris celle du plus vieux corps momifié découvert à ce jour, celui de Ötzi l’Homme de glace, qui fut trouvé dans un glacier autrichien. Cette momie avait un piercing à l’oreille de 7 à 11mm de diamètre. Jusqu’à ce jour, dans beaucoup de cultures tribales, les hommes continuent de porter des piercings à l’oreille. A Bornéo par exemple, le piercing à l’oreille est pratiqué sur les jeunes garçons lors de rituels de passage à l’âge adulte. Le père et la mère percent chacun une oreille, ce qui symbolise la nouvelle indépendance du garçon par rapport à ses parents.

La Bible fait mention de boucles d’oreilles, et ce concernant les femmes comme les hommes. Dans Exode-32, Aaron fait un veau d’or en fondant des boucles d’oreilles. Cependant, le piercing à l’oreille est ordonné à l’esclave qui choisit de ne plus être affranchi dans Deutéronome 15 :12-17.

Durant l’empire romain, il était plus courant pour un homme que pour une femme de porter des boucles d’oreille, cette coutume ayant été introduite par Jules César lui-même. A l’époque de la reine Elizabeth en Angleterre, les boucles d’oreille était le symbole d’un certain statut de masculinité, vu que des hommes tels que Shakespeare, Sir Walter Raleigh and Francis Drake en portaient. Il est connu aussi que les marins avaient des piercings à l’oreille, pour pouvoir payer pour un enterrement Catholique au cas où ils se tuaient en mer.
Le piercing à l’oreille est sans aucun doute le plus répandu de tous les piercings, que ce soit historiquement ou géographiquement.

HISTOIRE

Le piercing du téton a été pratiqué par différentes populations à travers l’histoire. Chez l’homme on l’observe chez les indiens Kara kawas et chez les femmes, ce piercing est pratiqué en Algérie par les Kabyles.
Dans la culture occidentale, cette pratique remonte au XIVème siècle. À cette époque, la mode est aux décolletés profonds. Si profond, que les mamelons étaient exposés aux regards avec des robes largement ouvertes sur la poitrine. La reine Isabeau de Bavière a été la première à faire percer un mamelon, dans l’intention d’exposer sa poitrine dans un but esthétique.
A l’époque victorienne, on porté des « Anneaux De Sein », avec des diamants ou des chaînes en or. Plutôt réservé aux classes supérieures, cette pratique se démocratise de par les célébrités qui arborent ce piercing, tel que Tommy Lee ou Lenny Kravitz.

PIERGING DES MAMELONS ET ALLAITEMENT

Le piercing au téton est-il compatible avec l’allaitement? Pour l’instant, aucune preuve n’a été porté quand aux complications de la lactation et de ce piercing. Il est, tout de même recommandé d’être attentif quant aux soins à apporter après la réalisation du piercing pour prévenir de toute infection. Il faut une guérison complète avant d’allaiter. Lors de l’allaitement, il est nécessaire de retirer son piercing.

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